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L’évolution de l’Église catholique depuis la Réforme – 2ème partie

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Le mot n’est pas très élégant, mais à une époque où les relations entre évangéliques et catholiques étaient difficiles, on a commencé à parler de cobelligérance. Par-là, on voulait dire qu’il y avait un certain nombre de domaines où catholiques et évangéliques, pour ne parler que d’eux, menaient les mêmes combats...

Gordon Margery a été membre du Groupe national de conversations catholiques-évangéliques. Il propose ici la suite de son article sur l’évolution de l’Église catholique depuis la Réforme. Sa réflexion est ouverte et s’identifie davantage à une proposition qui invite au dialogue qu’à une thèse aboutie.

Quelles relations avec l’Église catholique ?

Le mot n’est pas très élégant, mais à une époque où les relations entre évangéliques et catholiques étaient difficiles, on a commencé à parler de cobelligérance. Par-là, on voulait dire qu’il y avait un certain nombre de domaines où catholiques et évangéliques, pour ne parler que d’eux, menaient les mêmes combats : pour la défense de l’enfant à naître, contre la pauvreté dans le monde, pour le respect du mariage, contre la persécution religieuse, pour des sociétés plus fraternelles et plus justes. Le Mouvement de Lausanne s’en est fait l’avocat1, et c’était ressenti comme un progrès, que les Alliances évangéliques du Sud de l’Europe ne récusent pas.

De même, avec la Confession de Foi de La Rochelle (1559-1571) et diverses déclarations de l’Alliance évangélique au XIXe siècle, nous entendons clairement que de véritables chrétiens peuvent se trouver dans l’Église catholique. D’après ces textes, si l’Église catholique romaine est « notre ennemi »2, la recherche d’une authentique communion de foi avec ceux qui aiment le Seigneur Jésus-Christ et comptent sur lui pour le pardon de leurs péchés ne connaît aucune barrière confessionnelle. C’était même un élément fondateur de la création de l’Alliance évangélique en 1848, aidant des chrétiens issus de différentes dénominations (protestantes, il est vrai) à passer par-dessus des barrières ecclésiastiques.

Mais ni la reconnaissance d’autres frères dans la foi, ni l’engagement dans des combats sociaux communs ne règlent la question des relations institutionnelles au plan spirituel, car elles peuvent supposer une forme de reconnaissance entre Églises. Avant d’en parler plus précisément, il serait important de poser quelques bases bibliques.

respect et amour mais avec discernement

Au cours de la dernière soirée qu’il a passé avec ses apôtres avant de mourir, le Seigneur Jésus a prié pour que ses disciples soient un. Cette prière concernait d’abord les Onze réunis autour de lui, puis tous ceux qui viendraient à la foi par leur intermédiaire. Il est clair que Jésus visait par là une communion profonde, semblable à celle qui unit le Père et le Fils sur la terre3. Cette parfaite unité devait être visible, pour que le monde puisse croire que le Fils a été envoyé par le Père et que ses disciples sont aimés du Père.

Un disciple de Jésus-Christ se doit de prier comme son maître. Il ne faut pas y renoncer sous prétexte que certains utilisent ce passage abusivement. Au contraire, la désunion des chrétiens étant le fruit de l’ignorance, du péché et de l’erreur, prier pour que l’Église soit une implique de prier pour qu’elle grandisse dans la connaissance de Christ, qu’elle se libère du péché qui nous enveloppe si facilement, et qu’elle renonce à ses erreurs. C’est parce que l’Église est une devant Dieu4 que nous prions pour qu’elle soit une sur la terre.

Jean 17.20 permet d’écarter une interprétation fallacieuse :

« Ce n’est pas seulement pour eux que je te prie ; c’est aussi pour ceux qui croiront en moi grâce à leur parole. »

La condition sine qua non de l’unité des chrétiens, c’est qu’ils soient effectivement chrétiens, en réponse à la prédication de l’Évangile initié par les apôtres. Nous ne prions pas pour l’unité spirituelle de ceux qui croient en Christ et de ceux qui ne croient pas. Ces derniers ont droit à notre respect et à notre amour. Nous devons faire pour eux ce que nous voudrions qu’ils fassent pour nous. Mais nous n’abolissons pas la différence entre ceux qui sont disciples et ceux qui ne le sont pas.

En parlant d’une unité que le monde voit5, Jésus nous empêche de nous satisfaire d’une unité spirituelle invisible. Celle-ci peut être authentique, mais elle doit se voir d’une manière ou d’une autre. Au plan institutionnel, cela semble hors de portée, et pour longtemps. Mais sur la place du travail, en ville, dans les médias, l’attachement à Christ devrait permettre des relations de respect mutuel, et même plus. L’amour entre chrétiens est le signe de l’authenticité de leur foi en Christ6.

On peut lire ici ou là une interprétation restrictive de « ceux qui croiront en moi grâce à leur parole. » À partir de quand la distance prise avec la parole des apôtres nous autorise-t-elle à exclure du champ de cette prière certains qui croient en Christ, mais autrement ? Nous pensons qu’il est abusif d’utiliser ce verset dans la polémique sola scriptura vs tradition et magistère. Nous y reviendrons.

Éphésiens 4 : comprendre la notion d’unité

Le thème de l’unité de l’Église est récurrent dans les épîtres. Pour notre étude, Éphésiens 4.1-16 est particulièrement pertinent, parce qu’il ne se limite pas aux dimensions relationnelles de l’unité. Il évoque son fondement, trinitaire : un seul Esprit, un seul Seigneur, un seul Dieu et Père. Il montre l’importance des ministères de la Parole pour « parvenir à l’unité dans la foi et dans la connaissance du Fils de Dieu ». Et il voit l’unité comme un chemin dans lequel nous devons progresser, comme un passage de l’enfance à l’état d’adulte. Cette unité nous est donnée par le Saint-Esprit, mais c’est à nous de la conserver et de la faire progresser.

Alors que Paul était capable d’écrire 1 Corinthiens 13, très relationnel, ici il insiste sur des croyances communes. Nous ne devons pas être emportés ça et là par le vent de toutes sortes d’enseignements ; nous ne devons pas être entraînés dans l’erreur.

Dans cette partie de l’épître, la section trinitaire fondamentale inclut certains aspects spécifiques de l’unité : il y a un seul corps, l’Église ; une seule espérance ; une seule foi ; un seul baptême. Ce dernier élément pose problème non seulement entre catholiques et évangéliques, mais aussi à l’intérieur du camp protestant. La majorité des évangéliques français tient pour le baptême de ceux qui peuvent confesser par cet acte leur foi en Christ ; beaucoup préciseraient que les baptisés doivent être en âge de responsabilité pour pouvoir assumer un tel engagement. Le pédo-baptisme évangélique est minoritaire en France, mais il est très présent dans le reste du monde : il considère que l’enfant de parents chrétiens entre dans l’alliance de Dieu et que son baptême est le signe que la grâce de Dieu précède la déclaration de foi de l’enfant. Si nous ajoutons à cette divergence la question de l’efficacité du rite dans un contexte catholique, luthérien ou orthodoxe, il devient difficile de dire aujourd’hui qu’il y a un seul baptême et que celui-ci fonde l’unité des chrétiens. Il les divise !

Cette difficulté doit être ramenée à sa juste mesure, comme l’ont fait les auteurs d’Évangéliser aujourd’hui : des catholiques et des évangéliques s’interpellent7. Se focaliser sur le rite lui-même conduit à l’impasse. Mais les partenaires évangéliques constatent que la doctrine catholique lie le baptême à la foi : avant le baptême, pour un adulte ; après, pour un enfant. Il s’insère dans un processus d’apprentissage et de catéchèse qui inclut notamment le sacrement de la confirmation. Si l’enfant baptisé n’assume pas son baptême par la suite, celui-ci demeure infructueux8. Autrement dit, le baptême parle l’engagement du baptisé, dans tous les cas de figure. Nous pourrions donc trouver dans le « baptême de la foi » un début de compréhension mutuelle. Non pas, certes, le genre d’unité que l’apôtre Paul appelle de ses vœux, mais des concepts moins diviseurs.

Avant de quitter Éphésiens 4, soulignons l’importance d’une petite phrase du verset 15 : dire la vérité dans l’amour. Cette double exigence, que nous trouvons également en 2 Jean 3, nous pousse à progresser dans la vérité de nos propres convictions, à décrire avec vérité les convictions des autres, et à entretenir avec des chrétiens qui ne nous ressemblent pas des relations d’authentique fraternité.

accueillir les Diverses diversités

À la lecture des épîtres du Nouveau Testament, nous nous apercevons que les premières Églises pouvaient être divisées suivant des axes qui n’ont pas tous la même importance. Par exemple, les tensions entre chrétiens issus du judaïsme et ceux venant du monde païen pouvaient être vives sans qu’il y ait aux yeux des apôtres de véritables enjeux doctrinaux. D’autres tensions pouvaient – devaient – provoquer des ruptures. Nous proposons ici de classer l’approche des apôtres en trois catégories : la diversité acceptée ; la pédagogie ; l’exclusion.

Le passage essentiel pour comprendre l’approche de la diversité acceptée est Romains 14-15. Ici, les chrétiens étaient divisés sur deux sujets qui avaient une grande importance pour le monde juif : l’alimentation et le respect des jours saints, surtout du sabbat. Pour certains croyants d’origine juive, c’était un aspect essentiel de leur piété ; pour certains croyants d’origine grecque, ces sujets n’avaient aucune importance. Dans le fond, l’apôtre Paul est en phase avec les Grecs ; il aurait pu enseigner avec force que « ce n’est pas ce qui entre dans l’homme qui souille l’homme9 », car « rien n’est impur en soi10 ». Il aurait pu dire que le sabbat n’était que l’ombre d’un bien à venir11, à savoir le repos en Christ12. À d’autres endroits, il attaque assez vigoureusement ceux qui s’attachent aux jours13. Mais ici, en Romains, il prône le respect mutuel, la compréhension de la motivation des autres, la tolérance des différences14, et le plein accueil15 de l’autre.

L’acceptation de divergences n’est pas toujours appropriée. Sur d’autres sujets, la diversité dans les Églises n’était pas acceptable et il fallait que les apôtres enseignent pour la réduire. Déjà la première épître aux Corinthiens en fournit des exemples : la sexualité et le couple ; l’idolâtrie ; les manifestations de l’Esprit ; la doctrine de la résurrection. La supposition de base, c’est que, dans l’Église, il y a des courants de pensée et de pratique qui ne sont pas justes, et qu’il faut éduquer les chrétiens pour que leur foi et leur vie soit mieux enracinées dans la vérité de l’Évangile. C’est le temps de la pédagogie.

Mais parfois, nous sommes au-delà de la pédagogie : des ruptures s’imposent. Il y en a de deux sortes.

Au plan moral, certaines pratiques sont tellement contraires à l’Évangile qu’elles obligent les responsables à intervenir dans la ligne de Matthieu 18.15-20 : ils avertissent, ils essaient de raisonner, mais s’ils échouent, la personne fautive est considérée comme ne faisant plus partie de la communauté. En 1 Corinthiens, c’est un cas d’inceste qui provoque cette démarche ; à Thessalonique, le refus de travailler semble le faire aussi, mais de manière partielle, parce que la personne concernée reste un frère ou une sœur16.

Au plan doctrinal, d’autres désaccords provoquent aussi des ruptures. Dans les épîtres de Jean, c’est la doctrine de Christ, vrai Dieu et vrai homme. Dans l’épître aux Galates, c’est la doctrine du salut par la foi. Les apôtres écrivent aux Églises pour les avertir, les éclairer. Mais pour ceux qui persistent dans l’erreur sur des sujets aussi capitaux, et surtout pour ceux qui propagent de fausses doctrines, c’est la rupture.

On le devine, ces catégories de diversité acceptée, de pédagogie et de rupture ne sont pas nettes et étanches. Il peut y avoir débat pour déterminer à quel moment on passe de l’une à l’autre. Mais l’intérêt de ce survol est de constater que toutes les erreurs ne se valent pas, qu’il y a une sorte de gradation dans les dangers qu’elles représentent, et que la réponse des responsables d’Église doit être graduée elle aussi.

Appliquer ces principes généraux à la question des relations catholiques-évangéliques

Appliquer ces principes généraux à l’intérieur d’une Église locale ne présente pas de grandes difficultés, sauf, bien sûr, au plan relationnel et personnel. Après tout, les lettres du Nouveau Testament s’adressent à des Églises locales comme les nôtres. Elles ont déjà une certaine cohésion, une somme de convictions communes, et, sur cette base-là, elles peuvent progresser.

Les choses se compliquent un peu quand il s’agit de relations entre différents courants évangéliques. Depuis plus de 150 ans, des chrétiens se reconnaissant comme frères et sœurs dans la même foi prient ensemble dans le cadre de la Semaine de prière de l’Alliance évangélique. Des différences de pratique et de doctrine peuvent signifier que tout ne se fera pas ensemble, mais les Églises évangéliques se reconnaissent entre elles et collaborent dans le cadre de différents organismes. Les chrétiens qui déménagent ne cherchent pas une Église portant le même nom que celles qu’ils quittent, ils ignorent parfois jusqu’aux affiliations dénominationnelles de leur Église.

L’unité qu’affichent aujourd’hui les 70 % des Églises évangéliques françaises qui font partie du Conseil national des évangéliques de France (CNEF) n’était pas toujours de mise. Longtemps, une question doctrinale comme le parler en langues était séparatrice. Et ce ne sont que 70 % des évangéliques qui manifestent ainsi leur unité. Du côté charismatique, le soi-disant évangile de la prospérité divise et sépare ; du côté des baptistes indépendants cela peut être la création, l’œcuménisme, ou l’eschatologie. Vivre sous le même toit, ce n’est pas possible pour tout le monde, même en milieu évangélique.

Par rapport à l’Église catholique, le problème se situe en amont. Reconnaître telle personne comme un frère ou une sœur en Christ, c’est possible, cela se fait, et c’est souhaitable. Mais reconnaître l’autre Église comme étant véritablement une Église, ne pas tenir compte des condamnations réciproques qui ont marqué notre histoire, dire que l’Église catholique n’est pas concernée par les ruptures que préconise le Nouveau Testament, c’est autre chose.

Disons d’emblée que les avertissements du Nouveau Testament concernent ceux qui divisent une Église locale en propageant de fausses doctrines dans son sein. Ils sont difficiles à appliquer quand nous sommes en face de communautés qui sont en place depuis des siècles, souvent sans aucun contact entre elles. Des passages individuels entre l’Église catholique et une Église évangélique ont bien lieu, dans les deux sens. Ils peuvent être accompagnés de tentatives de recrutement. Mais, dans une localité donnée, la paroisse catholique et l’Église évangélique ne peuvent pas se rejeter l’une l’autre en utilisant les paroles de l’apôtre Jean :

« Ils sont sortis de chez nous mais, en réalité, ils n’étaient pas des nôtres ».

(1 Jean 2.19)

Quelles que soient les raisons des divisions, des scissions et des exclusions du passé, la réalité d’aujourd’hui se situe ailleurs. Nous héritons de ces situations historiques, nous les assumons comme construisant en partie notre identité, mais nous n’en sommes pas personnellement responsables. Il faut essayer de voir plus loin.

Les anathèmes de Galates 1

Les anathèmes de l’épître aux Galates posent un problème particulier. Cette épître, on le sait, combat vigoureusement ceux qui enseignent que la foi en Christ n’est pas seule suffisante pour le salut de quiconque croit : il faut en plus la pratique des œuvres de la Loi de Moïse, dont, en premier lieu, la circoncision. La foi en Christ permettrait aux non-Juifs d’accéder au salut, à condition qu’ils assument les contraintes de la Loi de Moïse. Paul dit très clairement que ceux qui annoncent de telles doctrines propagent en fait « un autre évangile » et se placent, disons-le poliment, en dehors de la foi chrétienne.

Or, il n’est pas rare d’entendre que l’Église catholique tombe directement sous le coup de ces condamnations, parce que pour elle les sacrements sont nécessaires au salut. La foi en Christ sauve, certes, mais le baptême serait aussi nécessaire, comme la persévérance dans les sacrements de l’Église. Si l’accusation est fondée, alors toute relation spirituelle avec l’Église catholique est impossible, et c’est bien ce que certains pensent.

Remarquons qu’en milieu évangélique quelqu’un qui se convertit à Christ se voit rapidement encouragé à rejoindre une Église, à se faire baptiser, à rompre avec le péché, à pratiquer des œuvres dignes de la repentance, comme Jean-Baptiste le demandait à ceux qui l’écoutaient. Dans l’ordre des choses supposé par l’ordre missionnaire, ceux qui croient sont baptisés et instruits dans la mise en pratique de tout ce que Jésus a enseigné. Nous n’imaginons pas un instant que ces conséquences de la conversion sauvent : elles découlent de la grâce de Dieu reçue dans un esprit de reconnaissance. Mais s’il n’y a pas de ces fruits visibles, nous nous demandons si la conversion est réelle et s’il est légitime de parler de salut.

Les catholiques ne tiennent pas toujours un langage aussi clair. Il est souvent dit, textes à l’appui, que le baptême est nécessaire au salut17. Il change véritablement le statut du baptisé, et la liturgie du baptême le dit. Mais la chose est plus subtile qu’il y paraît. Un sacrement est toujours une grâce de Dieu, il part des dispositions bienveillantes de Dieu, il ne se mérite pas, il doit simplement être reçu dans la foi. Si Marc 16.16 dit bien :

« Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, »

il ajoute :

« Celui qui ne croira pas sera condamné. »

Le baptême disparaît de la seconde moitié du verset, et la théologie catholique du baptême le sait. « Dieu se lie à ses sacrements, dit-on, mais il n’est pas lié par eux »18. Refuser le baptême en connaissance de cause est condamnable. Mais, malgré ce qui a pu être enseigné pendant longtemps et la diversité des approches que nous rencontrons aujourd’hui sur le terrain19, ne pas être baptisé ne signifie pas ne pas être sauvé.

Nous ne croyons donc pas que, par sa doctrine officielle, l’Église catholique ajoute à l’Évangile des œuvres censées compléter la foi. Comme nous l’avons dit plus haut, elle adhère à la sola gratia de la Réforme. Ce n’est pas son vocabulaire habituel, ce n’est pas ce que pensent de nombreuses personnes, mais c’est très officiel. Du coup, Galates 1 n’est pas pertinent pour la question de nos relations avec elle.


NOTES

  1. Dans Le manifeste de Manille, 1989, voir plus bas. ↩︎
  2. Alliance évangélique, 1891, citée plus haut. ↩︎
  3. On peut difficilement concevoir que nous soyons appelés à l’unité d’essence qui existe entre le Père et le Fils au sein de la Trinité. ↩︎
  4. Ep 4.3-4, voir ci-dessous. ↩︎
  5. Jn 17.23. ↩︎
  6. Jn 13.35. ↩︎
  7. Publié chez Excelsis et Salvator en 2017. Le chapitre 4 traite du baptême. ↩︎
  8. Le mot « infructueux » est le mot technique qui permet aux catholiques de dire qu’un baptême est licite et valide, alors qu’il ne porte pas de fruits. Ce chapitre, comme le reste du livre, a été validé au plus haut niveau par la commission doctrinale des évêques de France. Mais nous savons que, dans la pratique, le lien entre le baptême et la foi n’est pas toujours mis en avant. ↩︎
  9. Mc 7.15. ↩︎
  10. Rm 14.14. ↩︎
  11. Col 2.17. ↩︎
  12. Comme dans Hé 4.9-11. ↩︎
  13. Ga 4.10 ; Col 2.16. ↩︎
  14. Rm 15.1, Colombe. ↩︎
  15. Rm 14.1 ; 15.7. ↩︎
  16. 2 Th 3.15. ↩︎
  17. Voir Catéchisme de l’Église catholique, articles 1257-1261. ↩︎
  18. Cette idée est exprimée dans le Catéchisme de l’Église catholique, à la fin de l’article 1257. ↩︎
  19. Voir le 4e chapitre de Groupe national des conversations catholiques-évangéliques, Évangéliser aujourd’hui : des catholiques et des évangéliques s’interpellent, Salvator, Paris, et Excelsis, Charols, 2017. ↩︎

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